mercredi 27 juillet 2011

Saint Michel protecteur du Saxe-Hussards



Nous, hussards, avons convenu que le cercle se devait d'être placé sous la protection d'un saint. Il nous est tout de suite apparu que la nature de notre combat désignait tout naturellement le saint protecteur historique de la France royale et chef de la milice angélique comme patron du cercle Saxe-Hussards. Le cercle se place donc officiellement sous la protection de l'archange Saint Michel et son drapeau, noir à la croix blanche, sera dit ainsi « de Saint Michel ». Le noir symbolisant ce qui est invisible et la croix blanche la puissance divine. La croix blanche est également le symbole de la France.



L'archange Saint Michel, très populaire et vénéré en France durant le Moyen-âge, est le chef de la milice angélique. Son nom signifie "Qui est semblable à Dieu". Saint Michel et la milice angélique sont victorieux de Satan et des anges rebelles. Il est le protecteur de la France depuis les Valois. Le Mont-Saint-Michel en Normandie témoigne de la ferveur qu'il a pu susciter. Il est le patron de l'Ordre de chevalerie auquel il a donné son nom, l'Ordre royal de Saint-Michel, créé en 1469 par Louis XI et dont l'actuel Souverain Grand-Maître est Sa Majesté le roi Louis XX. Saint Michel est fêté le 29 septembre.

Nous recommandons à tous de dire la prière à Saint Michel écrite par le Pape Léon XIII après une vision lors d'une prière, et qui se doit d'être récitée à genou :

« Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la méchanceté et les embûches du démon. Que Dieu lui retire tout pouvoir de nous nuire, nous vous en supplions! Ô prince très saint de la milice céleste, repoussez en enfer, par la puissance divine, Satan et ses légions d'esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. »

dimanche 17 juillet 2011

Pour nos un an, soyons le blé du renouveau

Par Nicolas Esnault

Aujourd'hui le cercle Saxe-Hussards fête son premier anniversaire, et déjà des projets fleurissent. Au fil des jours, le cercle grandit, le cercle avance, le cercle vit. Et en cette date particulière pour chaque hussard de Sa Majesté le roi de France, il est important d'écouter ce que Dieu a à nous dire à travers sa Parole. Voici l'évangile du jour :



Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,24-43.

« Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l'ivraie au milieu du blé et s'en alla.
Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : 'Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? '
Il leur dit : 'C'est un ennemi qui a fait cela. ' Les serviteurs lui disent : 'Alors, veux-tu que nous allions l'enlever ? '
Il répond : 'Non, de peur qu'en enlevant l'ivraie, vous n'arrachiez le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier. ' »
Il leur proposa une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a semée dans son champ.
C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches. »
Il leur dit une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé. »
Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et il ne leur disait rien sans employer de paraboles,
accomplissant ainsi la parole du prophète : C'est en paraboles que je parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis les origines.
Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ. »
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ;
le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal,
et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »


Il est toujours impressionnant de voir à quel point la Parole de Dieu est en lien concret avec les évènements de notre vie, et en l’occurrence avec l'anniversaire du cercle Saxe-Hussard ! Dans le royaume de France, Clovis par son baptême avait semé le grain, et de la Noël 498 à 1789 le blé avait formidablement poussé, les épis beaux et forts pointés en direction du Ciel et du Soleil. Le peuple français tout entier rendait gloire à Dieu dans la confiance et l'humilité la plus totale, et confiait avec désir et amour son avenir entre les mains de son lieutenant sur Terre. De nombreux exemples nous prouvent cette proximité et cette harmonie qui existait entre la fille ainée de l’Église et le Seigneur. Quand la France va mal et est menacée en 1337 par les Anglais, Dieu envoie Jehanne d'Arc à son secours ; quand Louis XIII consacre en 1637 son royaume à la Vierge Marie et lui demande de lui accorder d'avoir un héritier, l'année qui suit naît Louis XIV. Mais le Malin planta l'ivraie, il insuffla à une partie de la bourgeoisie la cupidité, l'arrogance et la vanité, il guida la franc-maçonnerie. Et c'est alors que l'ivraie se mit à pousser et petit à petit à étouffer le blé. Le 17 juillet 1793, seize carmélites de Compiègne furent guillotinées. A la mort de Louis XVI, l'ivraie avait pris le dessus.

Mais aujourd'hui, c'est à nous de choisir, ferons-nous partie de l'ivraie, ou serons-nous le blé ? Est-ce que nous sommes prêts à planter cette minuscule graine de moutarde qu'est l'idée du retour de Sa Majesté le roi de France à la tête de son royaume ? Car désormais nous le savons, la petite graine de moutarde finira par s'élever au-dessus du duo « la rose et le chêne ».

Mes chers amis hussards de Sa Majesté le roi de France, soyons aujourd’hui le levain de la France de demain ! Et surtout, avançons sans crainte car la Justice Divine est droite et intangible : l'ivraie ira au feu et le blé au grenier !

lundi 11 juillet 2011

Rencontre Saxe-Hussards

Rencontre d'été de l'escadron d'Île-de-France du cercle Saxe-Hussards


La majestueuse colonnade de Perrault

À l'invitation de l'escadron d'Île-de-France, les membres et sympathisants du cercle légitimiste Saxe-Hussards se proposent de se réunir à Paris le samedi 6 août afin de faire connaissance et d'échanger sur les thèmes de la restauration de la monarchie en faveur de Louis XX, de l'image et de la notoriété du prince, de l'histoire de France et de la légitimité historique ainsi que des institutions à donner à la France. Cette journée consistera en un rendez-vous devant la facade orientale du Louvre, suivi d'un apéro et d'un déjeuner, puis d'un après-midi dans un lieu symbolique de la capitale. Tous les légitimistes sont les bienvenus, les mots d'ordres sont : amitié, respect et convivialité.

Ralliement
Date : 6 août 2011
Heure : 10h30
Lieu : Devant la colonnade du Louvre, Rue du Louvre, Paris

Déroulement
10h30 - 11h30 : Ralliement, rencontres et échanges
11h30 - 12h30 : Apéro
12h30 - 14h30 : Déjeuner
14h30 - 17h30 : Discussion autour des axes de réflexion et des actions envisagées par le cercle ainsi que du cercle lui-même.

Inscription
Sur facebook :
https://www.facebook.com/event.php?eid=244978125513062
Par email : contact@saxe-hussards.com

Plus de détails seront donnés ultérieurement.

Votre serviteur

mercredi 26 janvier 2011

Le roi est mort, vive le roi !


par Alexandre Uytterhaegen

En ce samedi 22 janvier s’est tenue à la cathédrale de Bayonne une cérémonie à la mémoire du roi-martyr Louis XVI. Célébrée par Monseigneur Aillet, c’est de manière fort poignante et solennelle que s’est déroulée la messe à l’intérieur du majestueux édifice en cours de rénovation.


Cathédrale de Bayonne

Une soixantaine de personnes étaient présentes afin de rendre hommage au défunt roi. Au premier rang se tenait la Princesse Françoise de Bourbon-Parme, qui nous fit l’honneur de sa présence. A regarder les fidèles, l’on se serait laissé persuader que cette cérémonie était l’occasion de prendre de la hauteur sur les évènements politiques et économiques qui occupent pour la majorité nos pensées. Tel une piqure de rappel, cela nous permet de nous montrer – s'il en était besoin - qu’une réelle alternative au système actuel existe. Bien que La gueuse ait étendu son influence jusque dans l'esprit des plus jeunes enfants, ces événements bien que trop rares, nous offrent ce recueillement et ce recul si nécessaires en ces temps troublés.
Après la cérémonie se déroula un « repas-conférence » où se trouvaient deux intervenants de talent nous exposant les tragédies Vendéennes et Basques durant la Révolution Française. Outre la princesse de Bourbon-Parme et Monseigneur l’Archevêque de Bayonne, étaient entre autre présents Alexandre de La Cerda, consul honoraire de Russie à Biarritz, et son épouse la comtesse Anna Tolstoï, Christophe Jankowiak chevalier des arts et des lettres et enseignant à la faculté de Bayonne, le duc Charles de Luynes et bien d’autres personnalités. Était également présent un descendant d’un général vendéen. L’ironie de l’histoire voulut que le traiteur s’occupant de la réception s’appelle Le Napoléon, chose qui fit sourire plus d’un convive.


Monseigneur Aillet

Passons sur la tragédie vendéenne que nous connaissons tous afin de nous arrêter sur la déportation des basques par les forces révolutionnaires, moins connue. Auteur d’ouvrages sur le Pays Basque, Alexandre de La Cerda nous narra avec une vive émotion cette histoire si méconnue se déroulant en février 1794. Globalement, les idées révolutionnaires ne connurent pas un grand succès en terre basque, la majorité des ecclésiastiques et des clercs refusèrent de prêter serment à la Constituante et le petit nombre qui le fit se rétracta assez rapidement. Le nouveau conseil municipal de la ville de Bayonne était en effet composé pour l’essentiel d’individus étrangers au pays. Détail amusant, les partisans de « la Gueuse » reçurent à leur domicile des paniers où se trouvaient des gallinacés caquetant. Pour contraindre la population à se soumettre, le pouvoir central ordonna des mesures d’éloignement. Dans les régions mitoyennes (l’exemple de Capbreton fut choisi) se trouve d’innombrables tombes où est inscrite la localité d’origine des défunts. De très nombreux villages du Labour, de Basse Navarre et de Soule sont ainsi évoqués. Détail lugubre mettant en évidence la « bravoure » des révolutionnaires, nous pouvons y voir énormément d’enfants et de vieillards. Les archives des paroisses frontalières espagnoles mettent d’autre part en évidence une arrivée massive de clercs et ecclésiastiques français.


Louis XVI

Par ailleurs, dans la liste désignant les aristocrates dans le but de les offrir à la vindicte populaire, se trouvaient en réalité de nombreux artisans et petites gens. Cette manipulation permit de mettre à genoux de manière détournée les éléments les plus récalcitrants. Cette démocratie que se pare actuellement de toute les vertus, essentiellement en développant une vision manichéenne l’opposant à l’Ancien Régime et en se donnant une pseudo-légitimité en se rattachant au régime Athénien - qui serait aujourd’hui qualifié d’oligarchie - a creusé ses fondation dans le sang des enfants et des vieillards fidèles aux traditions. Qu’il est beau ce « sang impur » qui abreuve les « sillons » des révolutionnaires. A en croire l’Histoire officielle, le XXe siècle a connu le développement et le paroxysme de la barbarie notamment de par le système concentrationnaire soviétique et les déplacements de population. Comme nous pouvons le voir ces individus n’ont rien inventé mais se sont tout simplement inspiré des horribles exemples français.


Alexandre de La Cerda

Pour conclure, le consul cita une phrase d’Alexandre Soljenitsyne : « En inaugurant aujourd’hui le mémorial de votre héroïque Vendée, ma vue se dédouble. Je vois en pensée les monuments qui vont être érigés un jour en Russie, témoins de notre résistance russe aux déferlements de la horde communiste. Longtemps, on a refusé d’entendre et d’accepter ce qui avait été crié par la bouche de ceux qui périssaient, de ceux que l’on brûlait vifs, des paysans d’une contrée laborieuse pour lesquels la Révolution semblait avoir été faite et que cette même révolution opprima et humilia jusqu’à la dernière extrémité ».(2)


Son Altesse prit enfin la parole afin de remercier l’Assemblée pour son soutien envers son association Malte-Liban (1) fondée en 1987. Epaulée dans sa tâche par son époux le prince Edouard de Lobkowicz, décédé le 2 avril dernier, elle a tenu à nous rappeler l’importance du devoir moral qu’avaient les chrétiens d’occident envers les libanais qui, rappelons le, sont en grand nombre francophone et partagent la même foi. Leur vie quotidienne est à rapprocher des coptes d’Egypte, des Orthodoxes des enclaves serbes au Kosovo et plus généralement de tous les chrétiens vivant en terre mohamétante. Très justement, sa sainteté Jean-Paul II nous mettait en garde en ces termes : « La disparition du Liban serait sans aucun doute l’un des grands remords du monde. Sa sauvegarde est l’une des tâches les plus urgentes et les plus nobles que le monde d’aujourd’hui se doit d’assumer. » La facette religieuses mise à part, les français doivent plus que tout autre nation ressentir l’urgence de la situation d’un peuple qui, selon les mots de la Princesse de Bourbon-Parme, considère notre pays comme leur « Mère Patrie ». L’actualité nous donne, malheureusement, que trop d’exemples de communautés oppressées au sein même de leur propre pays. Il semblerait que l’opinion internationale ne s’émeuve que dans un sens, pour s’en convaincre rappelons-nous que les Etats-Unis se sont félicités publiquement de l’indépendance unilatérale et illégale du Kosovo, avec les conséquences que nous connaissons… En guise de conclusion, la Princesse nous a enjoint à ne pas oublier ce qui se passe à l’étranger et que les médias gardent bien volontairement sous silence.


Bayonne

Lorsque la double conférence toucha à sa fin, Son Altesse fut conviée à une rapide visite des monuments de Bayonne, sous les explications de Charles de Luynes. Passant devant la caserne de style Vauban, l’Eglise Saint-André, les petites rues étroites au style si particulier et le Château-Vieux où flottaient les couleurs républicaines – l’on ne manqua d’ailleurs pas de rappeler que le bleu et le rouge étaient décidément de trop - le petit groupe s’arrêta finalement chez un marchand de chocolat, afin que la Princesse puisse emporter avec elle un peu du symbole de la ville. Chose amusante, les Français si fiers de leurs valeurs républicaines et « droit-de-l’hommiste » se sont précipités d’un air ébahi autour de son Altesse, la vendeuse la sollicitant afin de laisser quelques mots dans son livre d’or ; la descendante en ligne directe de Louis XIV et des Habsbourg leur apparaissant comme le symbole d’un monde révolu fantasmé mais que personne n’a oublié…

AU

(1) Association Malte Liban

(2) Initiée par l’enterrement de la famille impériale, la Russie connait actuellement une prise de conscience collective lui permettant de renouer avec son passé ; tout d’abord de façon officielle en reconnaissant le Tsar Nicolas II comme martyr de l’Eglise Orthodoxe, mais aussi de manière moins classique à travers les médias via de nombreux films tel « Admiral ». Il est également à noter que dans le sud de la Russie furent érigés quelques stoupas (monument bouddhiste) honorant la mémoire d’Atamans blancs. Le vœu de Soljenitsyne semble en bonne voie de réalisation.

lundi 24 janvier 2011

De l'identité nationale


L'identité nationale est-elle un sujet de société ? Non. Est-elle un sujet politique ? Non. Est-elle seulement un sujet historique ? Non plus. L'identité national est un sujet vaste qui transcende l'Histoire, un sujet méta-historique, un sujet relatif à l'Être qui est révélé par l'Histoire. Ce sujet nous questionne sur nos origines, et même sur l'origine de nos origines, sur la genèse et la construction tantôt inspirée, tantôt méthodique de notre nation, sur la direction donnée invariablement à cette construction, sur son architecte. C'est un sujet qui doit nous évoquer la civilisation gallo-romaine et la chute de l'Empire, autant que la naissance de la confédération franque aux confins du limes et les victoires puis l'hégémonie de cette race sur l'ancienne Gaule devenue la Francia, le regnum francorum ! Et même au-delà, dans l'abîme mystérieux de l'Histoire des hommes, que ce soient les Grecs, les Latins, les Celtes, les Germains ou les Scandinaves, ce sujet doit nous évoquer le grand souffle pluri-millénaire de la race indo-européenne et de sa culture ! On peut alors appréhender notre histoire nationale, de Clodion ou Childéric jusqu'à nos jours avec les clefs qui conviennent à sa lecture subjective, la seule qui puisse en plus de nous instruire, nous habiter de ce même souffle, nous permettre de nous identifier et nous galvaniser ! L'empereur Romulus Auguste, dit « Augustule » savait-il qu'au moment de sa déchéance et de l'effondrement du monde romain, une civilisation plongeant ces racines profonde dans le monde germanique était sur le point de boire aux source régénératrices des monde celtes et romains pour donner naissance à la plus noble et la plus belle nation entre toutes les nations, la France ?


Baptême de Clovis

Clovis, en se faisant baptiser et en faisant baptiser ses Francs dans l'euphorie de ses victoires sur les autres barbares et sur Syagrius, Clovis, en soumettant les Gaules et en recevant la pourpre et le diadème de consul par l'empereur d'Orient savait qu'il fondait le premier royaume chrétien d'Occident sur les décombres de Rome, il savait que la nation franque était destinée à la suprématie sur cette terre nouvelle et ces populations qui attendaient depuis deux siècles un chef capable de la conduire vers sa nouvelle destinée ! Cet esprit des Francs s'est perpétué à travers les âges et tous les rois depuis Clovis et jusqu'à Charles X il y a à peine deux siècles ont porté le titre de rex francorum et tous savaient quelle était leur mission, ce qu'il devaient conserver, augmenter, conduire et transmettre : Un pays, bientôt un état et enfin une nation ! Les sujets de fierté pour la nation française ne manque pas, nous sommes tous profondément émus devant ses symboles, nous pouvons y voir le talent et le génie, elle s'est illustré par son courage, sa fidélité, sa grandeur, sa puissance. Son plus grand roi s'est identifié au soleil lui-même ! Ce n'est qu'à partir de 1789 que les heures sombres pour la nation commencèrent et le déclin était à ce sinistre rendez-vous.


Marine Le Pen

Aujourd'hui que ses effets ne peuvent plus être masqués, mais que la lie des profiteurs et des escrocs continuent de parasiter la nation française, il est temps, en effet d'évoquer notre identité nationale. Mais en quels termes ? Lorsque le thème est abordé par celle qui porte les couleur de la droite dite nationaliste, Marine le Pen, on ne peut que constater que ce sujet si vaste n'est même pas survolé et que, ayant fait l'impasse complète sur le sujet lui-même, on passe directement au problème de l'immigration comme si celui-ci était interchangeable avec le sujet de l'identité nationale face à ceux qui la contestent ! Marine Le Pen dénonce des vérités criante, l'échec de l'intégration et le multiculturalisme, certes dommageables pour la gestion de l'État, mais qui n'affectent pas notre nation car la vraie nation est imperméable à cela. La même donne dans le sujet de société en dénonçant le consumérisme et l'individualisme, des attitudes, et non pas des aspect de notre nation ! Elle attend en outre un grand débat sur le fait que le marché ne puisse pas tout réguler... On s'est définitivement éloigné de notre sujet initial. Viennent les sujets bateaux comme le financement public des mosquées, la régulation de l'immigration, le regroupement familial, les cartes de séjour, la délinquance, on dénonce l'organisation de l'immigration et la burqa, le fait que la majorité nie la réalité de ce que vivent nos concitoyens... Fort bien, mais le sujet n'est pas traité et on attendait plus de souffle de la présidente du parti de la nation au sujet de cette même nation !


Bruno Gollnisch à droite derrière le prince Louis

D'autres ont le bon goût de parler de notre identité nationale en d'autres termes et contre des adversaire autrement plus coriaces que Jean-François Coppé, et je rend hommage à Bruno Gollnisch qui croit qu'« il y a un peuple français », que la France « a existé plus de treize siècle avant la République », que c'est un « fait historique », qui voit dans la nation française des « composantes celtique, latines et germaniques» , une nation qui s'est « répandu sur les mers », qui nous apporte un « héritage extraordinaire », « une des civilisations les plus brillante que la terre ait porté », et qui parle de « nos villages, nos terroir, nos clochers » et concluant par « c'est une France charnelle que j'aime » ! C'est agréable d'entendre de vrais défenseurs de la nation qui parle d'elle en des termes adéquats et qui osent s'exprimer avec courage à son sujet en évoquant son histoire avant 1789 face aux vrais fossoyeurs de notre civilisation que sont des Mélenchon et consort qui nient purement et simplement notre histoire et nos origines nationales ! Mais depuis que j'ai vu Monsieur Gollnisch auprès du prince Louis sur une photographie prise à Lyon au début des années 2000, je ne puis m'empêcher de penser que celui-ci a une fibre légitimiste, et c'est tant mieux ! Vive les vrais défenseurs de la nation, Vive la France !

lundi 5 juillet 2010

Saxe-Hussards, cercle légitimiste


Mutigney

La mouvance légitimiste se dirige vers un tournant de son histoire. Cette mouvance royaliste avait repris de la vigueur grâce à l'engagement personnel de feu Sa Majesté le roi Alphonse II et de ceux qui ont su le conseiller. Vingt ans après, le légitimisme ressemble à une grande jachère. Une jachère fleurie où toutes sortes de variétés de fleurs se démènent pour atteindre le soleil, où toutes sorte d'insectes viennent butiner pour faire leur miel dans une joyeuse confusion d'où ne ressort aucun grand projet commun. Sous prétexte de légitimisme, chacun vient faire valoir ses opinions souvent tranchées en matière de religion, d'institutions, d'organisation de la société, de mœurs et que sais-je encore. Chacun agite là un étendard qui n'est en aucun cas celui du légitimisme, le légitimisme n'étant par lui-même que la fidélité aux lois fondamentales et au roi qu'elles désignent. Il suffit de voir les quelques personnes dont s'entoure le roi pour comprendre que certaines chapelles légitimistes sont hors jeu. Il suffit d'entendre les récentes déclarations du roi pour se convaincre que les vieilles crispations rétrogrades et le mysticisme échevelé n'ont plus leur place au sein de ce qui pourrait être une grande mouvance légitimiste unifié, et pourquoi pas, un mouvement légitimiste projeté dans l'avenir, efficace.

Nous ne cautionnons pas davantage les tendances parlementaristes les plus libérales dont la philosophie est incompatible avec l'idée monarchique. On ne se bat pas pour un roi d'opérette. Reléguer le fils de Saint Louis au rang de fantoche serait la pire insulte faite aux Capétiens. C'est donc à chacun de faire un pas l'un vers l'autre. Nous ne pouvons plus concevoir le légitimisme comme étant associé à une religiosité anachronique et dont l'effet repoussoir sur la population est avéré, non plus que nous ne pouvons admettre des schémas sociaux idéalistes tels que la décentralisation intégrale, le corporatisme roi, la cellule familiale comme pilier, etc. sans aller à l'encontre de l'intérêt du roi et, qui plus est, renier tout le travail accompli par ses prédécesseurs pour dégager l'État moderne de toute cette antique stratification de la société française.

Nous ne pouvons pas non plus renoncer aux valeurs et aux symboles qui nous semblent intrinsèques à la royauté française. Mais le roi Louis XX lui-même vit avec son temps et il doit être le roi de la France d'aujourd'hui. Notre objectif à nous, légitimistes, c'est de préparer celle-ci du mieux que nous pouvons à l'idée du retour du roi. Cette mission est un objectif exclusif des légitimistes. Toutes les réflexions et les actions qui peuvent avoir lieu autour de cet objectif doivent être exemptes des parti-pris, des préjugés politiques et des jugements d'ordre moral susceptibles d'être une source de division des légitimistes. La priorité absolue des légitimistes est l'unité. Cette unité du pays que nous attendons du roi nous devons commencer à la faire nous-même autour de lui. Il serait vain de croire à un éventuel retour du roi en l'état actuel de la mouvance légitimiste.


Emblème de Saxe-Hussards

Saxe-Hussards se constitue en cercle et entend s'efforcer de tendre vers l'équilibre qui pourrait peut-être un jour réunir les légitimistes autour d'un projet commun. Intransigeant sur le légitimisme en tant que tel, la fidélité au roi légitime, ouvert et tolérant sur tout ce qui n'est pas de nature à hypothéquer le combat légitimiste. Dans cette perspective, nous sommes heureux de vous annoncer la création d'un nouveau site légitimiste. Le site de Saxe-Hussard, cercle légitimiste, vient d'être mis en ligne.


Drapeau de Saxe-Hussards